La mort dans l’âme de Sylvain et Isaac Wens. Ed. Futuropolis.
Une Bd sur la vie et la fin de vie (l’euthanasie) que l’auteur a souhaité aborder comme une douleur qu’il a vécu ? Pour, peut être ,nous obligé à réfléchir dans notre société traversé par ces débats ?
L’accompagnement d’un père par son fils dans le chemin du non retour.
Interview « coin bd »: Sylvain Ricard : Bien entendu. La vie a pour fin la mort, qu’on le veuille ou non. C’est inexorable, on y passera tous, on vivra la perte de nos proches, ces moments seront douloureux mais la douleur viendra essentiellement de l’arrêt de la vie, et donc de ses bons côtés. Je ne crois pas que l’on souffre de la perte de quelqu’un que l’on déteste, puisque ne subsistent aucun bon souvenir pour contrebalancer l’absence. C’est là la célébration de la vie, même passée. Le souvenir de nos chers disparus est d’autant vivace que la vie avec eux a été riche et pleine. La plupart des gens qui perdent un proche regrettent de n’avoir pas eu plus de temps pour vivre avec eux, et les regrets font souvent partie du cortège de peine accompagnant la mort d’un parent ou d’un ami. Profiter de la vie tant qu’elle existe, c’est bien entendu essentiel pour vivre mieux l’ « après ».
Une Bd à lire, évidemment.
