Bordeaux le 1er Mars 2015.
Communiqué de presse du collectif « libérons Georges 33 »
La Cour d’Appel de Paris a rendu un avis défavorable à la demande de libération de Georges Abdallah. Son avocat a déclaré « se rendre en cassation » pour exiger que cette dernière revienne sur les deux dernières décisions.
Ce jugement ne nous a pas étonnés. La justice est au service de l’État, et nullement indépendante.
Indépendamment de cette mascarade de justice, l’exigence de la libération reste d’actualité pour intervenir et faire libérer notre camarade Georges Abdallah.
Hier, jeudi 26 février, 70 personnes se sont rassemblées Place Pey Berland (Bordeaux) à 18 h pour dénoncer ce refus par la justice d’application des peines et le refus systématique du gouvernement de signer un arrêté d’expulsion.
Par cette attitude le gouvernement instaure « une peine de mort » par détention envers ce prisonnier politique détenu depuis plus de 30 ans.
A ce rassemblement ont pris la parole le collectif, « libérons Georges », la LDH 33 , Solidaires 33, la FSU33 et Palestine 33 pour dénoncer ce déni de justice, dénoncé par tous les comités dans le monde. Des membres d’autres organisations comme Génération Palestine, Comité contre les abus policiers, Fédération Anarchiste, Groupe Anarchistes de Bordeaux, NPA, Ensemble et le MRAP étaient présents pour affirmer cette exigence de libération sans condition.
Ce rendu du jugement en appel argumente sa décision sur le fait qu’aucune mesure d’éloignement n’a été prise à l’encontre de Georges Abdallah, que le prisonnier n’a pas demandé de mise en liberté conditionnelle et de rajouter par rapport aux autres jugements, qu’il n’a émis aucun regret et qu’il ne propose aucune indemnités pour les victimes. Les juges en appel en rajoute pour aggraver la libération.
Ubuesque ! Lamentable ! Etonnant !
En effet cette justice de la République qui « punit » tout manquement à la loi veut appliquer pour ce prisonnier politique une morale judéo-chrétienne du 18 ème siècle (le mea culpa) et contraindre par corps le versement d’une indemnité héritée du Moyen Age. Alors à quoi sert la peine s’il suffit de regretter et de payer ? C’est ce que font les grands de ce monde, ils regrettent et il paient ?
Le comité « libérons Georges » se mobilisera dans les jours et les mois qui viennent pour faire connaître ce déni de justice aux citoyens et citoyennes.
D’ores et déjà il tiendra une table de presse tous les premiers mardi du mois devant l’entrée du cinéma Utopia à Bordeaux. la prochaine Mardi 3 mars 2015.
Collectif libérons Georges 33 , 8 Rue de la Course 33000 Bordeaux :
Contact mail : liberonsgeorges33@gmail.com Plus d’infos : http://liberonsgeorges.over-blog.com