« Mémé » de Philippe Torreton. Ed. L’Iconoclaste.
Extraordinaire ce petit livre qui est un grand roman de nostalgie et souvenirs mais pas que….
Monsieur Philippe (un prénom que j’aime car c’était celui de mon petit frère, avec qui, on échangeait nos souvenirs et notre nostalgie), nous fait réfléchir local pour penser global.
Une Mémé qui représente une époque où l’on vivait avec l’indispensable. Une époque, la nôtre, où l’on vit dans le superflu et le gaspillage. Il décrit merveilleuse bien cette pensée par des exemples précis avec un humour et une émotion à vous faire soupirer !
« Un effort calorique doit être utilisé pour le travail de la ferme » rappelle l’auteur dans ces souvenirs. Plus précisément lorsqu’il allait faire de la course à pied à travers le village et les champs. Le reproche dans le regard des autres est « pourquoi gaspiller tant d’énergie avec ce qu’il y à faire ? ».
Cette anecdote m’a fait remonter 35 ans en arrière lorsque nous sommes allés passer de vacances à Bidarray (La capitale du gâteau basque). J’étais allé faire une petite course à pied pour entretenir ma forme lorsque qu’un cultivateur m’interpelle en me demandant « de venir, plutôt, l’aider au champ. »
143 pages à consommer sans modération !
Ps on ne remerciera jamais assez les médiathèques de mettre à portée du regard et des mains cette belle littérature.