Le Boucher des Hurlus de Jean Amila. Ed. Folio.
Si, si les camarades Fb sert à quelque chose quelquefois.
Un camarade m’a conseillé la lecture de ce livre au moment où l’on fête le centenaire de l’armistice qui fait suite à la guerre de 14/18 et au moment où le président la république française veut rendre honneur aux généraux de cette boucherie et au moment où il fait semblant d’avoir fait une erreur en généralisant (c’est le cas de le dire) tous les généraux même Pétain.
Erreur, mon cul ! Si on pouvait récupérer pour les élections européennes des voix de pétainistes ? LERM n’est-il pas le mouvement qui veut réunir tout le monde ?
Merci camarade. CAMARADE, « C’est un joli nom camarade, C’est un joli nom tu sais, Qui marie cerise et Grenade » Comme le chantait Jean Ferrat.
Michou fils d’un mutin de la guerre 14/18 qui a été fusillé pour l’exemple, raconte les moqueries et les vexations de la part de l’entourage persuadé qu’ils ont sacrifié les leurs pour sauver les autres citoyens. Sa mère finit par être enfermée dans un asile et lui dans un orphelinat. Il décide avec ses camardes d’infortune d’aller tuer le Général Des Gringes le boucher des Hulus où son père a été fusillé pour l’exemple. Et ensuite les autres Généraux responsables de la mort de millions d’hommes.
Délicieux roman écrit dans un langage des gamins de Paris et il nous réconcilie avec les humains qui ont sauvé l’honneur des ouvriers.
J’espère ne pas recevoir une volée de bois vert par ceux qui ont un ancêtre mort pour la patrie.
A lire avant la fin de l’année car le centenaire sera passé.
Ah j’oubliais l’auteur est marqué par sa sensibilité libertaire.