Roman délicieux à lire le silence des cloîtres d’ Alicia Giménez Bartlett, traduit de l’espagnol.
Il n’y a qu’un espagnol ou une espagnole même Catalane pour écrire un roman dont le théâtre est un cloitre et la religion le fonds du sujet. L’auteur le dit dans son corpus sur les espagnols et la religion comme une chape qui vrille encore la société.
Une histoire simple d’un meurtre dans un cloitre qui déclenche une série d’évènements plus loufoques les uns que les autres. Le cadavre d’un moine travaillant à la restauration d’une relique introduit d’un coup l’histoire de la semaine sanglante pendant la guerre civile.
L’originalité de ce roman n’est pas l’enquête qui manque de suspense mais la description de la vie familiale des enquêteurs et le cadre de travail.. Jamais en famille d’autant plus comique qu’il s’agit d’une famille recomposée après 3 mariages. Et les relations entre collègues et la hiérarchie. Le style est direct, enlevé et vif.